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Transformez n’importe quelle maison en un havre de détente avec ces attrape-rêves incroyablement beaux. Quel que soit l’endroit où vous choisissez d’accrocher votre capteur de rêves, il sera le point de mire de la pièce. Chacun d’eux présente un savoir-faire et un design uniques qui le rendent différent de toute autre œuvre d’art. Magnifiquement conçus avec des couleurs vives et des motifs complexes, ces capteurs de rêves mettent en valeur la beauté inhérente des matériaux naturels comme le bois, les perles d’os et les plumes.

Les origines de l’attrape-rêves

L’attrape-rêves, encore appelé capteur de rêves ou dreamcatcher, aurait ses origines, selon les légendes amérindiennes, dans un mythe.

La chasse

Un chasseur huron vivait dans un village autochtone. Dans sa tribu, tous dormaient dans la même maison longue. Lors de la saison de la chasse, l’homme parti chasser à l’orignal pour nourrir le village. Pendant des jours, il pista de sa proie, à travers la forêt, par-delà les rivières, jusque dans les montagnes lointaines. Lors de son expédition, il découvrit alors une grotte suffisamment grande pour qu’un animal puisse s’y réfugier. Il y entra espérant y trouver sa proie.

Le démon

La grotte était vide mais le chasseur ressentit une présence maléfique. Fatigué par le voyage, et la nuit tombant, le chasseur décida d’y passer la nuit et s’endormit. Dans la nuit, il fut attaqué par l’esprit qui hantait les lieux : une bête aux yeux de sang, aux poils sombres, avec des crocs acérées lui bondit dessus. l’homme se réveilla et abandonna alors son campement de fortune, ainsi que ses affaires. Il courut aussi vite qu’il le pu afin de rester en vie.

Retour au village

Traumatisé par cette rencontre, il rentra à son village, bredouille, sans nourriture et sans ses armes. Terrorisé par cette expérience, il ne souhaitait plus retourner chasser. La première nuit dans sa maison, il fut incapable de retrouver le sommeil : dès qu’il fermait les yeux, il revoyait encore et toujours ces yeux terrifiants; dès qu’il s’endormait, il ressentait la présence de la bête. Chaque nuit, il se passait la même chose, et le chasseur était exténué. Une nuit de pleine lune, l’homme n’en pouvant plus, se leva et alla se promener. Il quitta le village, et pris le chemin de la forêt. À bout de force, il s’allongea au bord d’une clairière. Le sommeil l’envahit et pour la première fois depuis son retour, il réussit à se reposer.

Le sommeil réparateur

Au matin, il se réveilla avec le soleil. Il ne croyait plus pouvoir se reposer ainsi : Aucun cauchemar, aucune bête, aucun esprit, rien n’avait troublé son sommeil. En ouvrant les yeux, il vit, au-dessus de lui, une toile d’araignée, où perlait la rosée du matin. La nuit suivante, il voulut renouveller l’expérience afin de vérifier s’il pouvait enfin se reposer sans crainte. A son réveil, il se rendit compte que, comme la nuit précédente, il eut un sommeil réparateur. Dès lors, il passa chaque nuit sous la toile, illuminée à l’aube par un rayon de soleil qui se réflétait dans les gouttes d’eau et raconta l’histoire à sa famille puis à sa tribu. Son peuple adopta alors la technique et se mit à créer des toiles ressemblant à celles des araignées.
L’attrape-rêves est ainsi né.

La fabrication d’un attrape-rêves

Dans les traditions améridiennes, les grand-mères de la tribu fabriquent les attrape-rêves. Les hommes partent à la chasse ou effectuent les travaux demandant une grand force physique, comme la construction des habitations ou le débardage du bois. Les femmes, quant à elles, s’occupent à la fois de la nourriture via les travaux d’agriculture ou d’élevages et à la fois des foyers en faisant l’éducation les plus jeunes.

Un attrape-rêves, d’après la coutume, est fabriqué à la main à partir d’un ou plusieurs anneaux en métal. ceux-ci sont appelés cerceaux et sont entourés d’une lanière en cuir ou d’un tressage de fil ou de laine. à l’intérieur du cerceaux, une toile est tissée; lors de ce tissage, des perles y sont souvent insérées pour le décorer. On y retrouve également des ornement pendant, comme des plumes, du macramé ou divers objets, tel des pointes de flèches.